Guérison d’une paralytique
Nous rencontrons le pasteur Lakpa dans l’est du Népal, à la frontière avec la Chine. Le directeur d’un orphelinat soutenu par ACP apporte l’Évangile dans des régions où le bouddhisme, l’hindouisme et les cultes indigènes comme le chamanisme se sentent à la maison.
En dernier recours
Le pasteur Lakpa nous présente un ancien sorcier. Celui-ci raconte comment, quelques années auparavant, sa femme est tombée gravement malade et s’est retrouvée paralysée depuis le bas du cou. Comme il ne pouvait rien faire avec sa magie, elle a été hospitalisée. Mais les médecins n’ont pas pu l’aider et elle est restée alitée à la maison pendant des mois, jusqu’à ce que ses enfants apprennent l’existence de chrétiens qui prient pour les « cas désespérés ». Ils ont invité certains de ces disciples de Jésus à venir voir leur mère. L’un d’eux était le pasteur Lakpa.
Guérie et libérée
Les chrétiens ont prié pour la paralytique, mais elle n’a pas été guérie immédiatement. Le pasteur Lakpa a partagé l’Évangile avec la femme gravement malade et elle a accepté Jésus. Après quelques jours, elle pouvait à nouveau se tenir debout. Trois mois plus tard, elle était complètement guérie. Impressionnés par la puissance de Dieu, le mari et les enfants ont également décidé de suivre Jésus. Le chaman a également été libéré de son alcoolisme et des mauvais esprits. Par la suite, la famille a traversé une période difficile, car toute la parenté bouddhiste lui crachait dessus, l’insultait gravement et se détournait d’elle.
Une phase initiale délicate
Dans cette région, il n’est pas rare que des personnes viennent à croire en Jésus à la suite d’une guérison. Mais ensuite, ils doivent souvent constater que leurs familles et leurs communautés villageoises font pression sur eux pour qu’ils abandonnent leurs convictions. Il arrive parfois que des villageois collectent ensemble de l’argent pour un chrétien fraîchement converti ou lui offrent un gros cadeau dans l’espoir qu’il renonce à Jésus. Mais la plupart du temps, les nouveaux convertis sont victimes de harcèlement, d’intimidation et de brimades. Dans cette période initiale délicate, ils ont tout particulièrement besoin de la communauté des frères et sœurs confirmés.
Malgré ces obstacles, la propagation de l’Évangile parmi les Tibétains du Népal ne peut pas être arrêtée. Nous apprenons ainsi qu’une église accueille chaque mois une à deux personnes qui acceptent Jésus comme leur sauveur, si bien qu’en quatre ans, elle est passée à 40 personnes. Une autre église a démarré en 2006 avec trois chrétiens. Aujourd’hui, elle compte 150 hommes et femmes qui suivent Jésus.
