« L'heure tourne »
Il y a un mois, nous avons prié pour Leonora. Cette collaboratrice de notre partenaire au Kosovo a été invitée à raconter l'histoire de Noël à la télévision. Lorsqu'on lui a demandé comment elle fêtait Noël chez elle, elle a répondu qu'elle ne le faisait pas parce que sa famille était musulmane. La conversation a alors complètement changé et il n'a plus été question que du fait qu'elle avait quitté l'islam pour suivre Jésus. L'interview a été immédiatement diffusée sous le titre « The church minister who left Islam » (la ministre de l'église qui a quitté l'islam) et est devenue virale en l'espace de 20 minutes.
Les réactions ont été nombreuses, mais majoritairement négatives. Mais ce que Leonora craignait le plus, c'était la réaction de sa famille musulmane. Lorsque sa mère et ses sœurs, au lieu de la réprimander pour sa confession publique, ont réagi de manière réconfortante et compréhensive, ce fut pour elle le signe d'avoir fait ce qu'il fallait. Dans son cœur, elle ressentait la paix, « une paix parfaite », comme elle le dit.
Des portes ouvertes et des vents contraires
D'autres invitations de chaînes de télévision ont suivi, qui ont diffusé son témoignage dans son intégralité. Certes, il y eut à nouveau des tas de commentaires négatifs, mais en privé, elle a aussi reçu de nombreux messages de personnes qui voulaient en savoir plus sur Jésus. « L'heure tourne. Il y a beaucoup de gens au Kosovo qui attendent que quelqu'un frappe à leur porte pour leur apporter l'Evangile », dit Leonora. Beaucoup de jeunes ont des rêves et des visions de Jésus et viennent dans les églises dont ils ne connaissaient même pas l'existence auparavant.
Au Kosovo, les vents contraires viennent de l'islam, qui est en forte progression. Les chrétiens sont certes reconnus officiellement, mais ils n'ont aucun droit en tant que communauté religieuse. Leonora a néanmoins l'impression qu'une nouvelle ère s'est ouverte pour l'Église du Kosovo. « Nous, les chrétiens, devons saisir chaque occasion que Dieu nous donne. »
